◦ spectrum.

âge & date de naissance — Age de vingt-cinq ans même si on lui donne souvent quelques années de moins. Il est officiellement né le 18 décembre 1404 mais en réalité, la date véritable diffère de quelques jours – c’est sans incidence.

---

origines — On ne sait pas vraiment où il est né, on suppose qu’il est de la région de Phokis mais il aura emprunté son origine à des parents factices. Sur ses papiers figure la cité d’Heraklion c’est tout ce qu’il faut savoir malgré un esprit qui s’interroge tantôt sur cet autre moi.

---

domicile — Il réside dans la maison parentale à la belle et grande Heraklion, joyau de pierre creusé à même la montagne. En dépit de ses rares aventures à l’extérieur de la cité, c’est elle qui reste sa favorite.  

---

statut civil — Nouvellement célibataire car sa petite amie est décédée il y a peu. On ne lui connait pas beaucoup de longues relations, celle-ci est une exception parmi les aventures sans lendemain.

---

activité — Ensorceleur au sein du culte d’Hecate, il a pour mission de laisser trainer ses oreilles un peu partout afin de grappiller des informations susceptibles de servir la vérité. En parallèle il officie en tant que scribe auprès de son père lui-même homme d’état. Il s’agit surtout pour Ovide de s’occuper quand il n’est pas en repérage pour son groupuscule.

---

réputation — Il est n’est pas ou peu connu, ce qui en soi est une qualité pour un membre du culte d’Hecate. On le sait fils du couple Ireneus à la bonne réputation, quoi que parfois attaqué pour son mutisme affable. Il inspire le mystère auprès de ses soupirants anonymes et est craint parmi ses pairs. Ovide fait partie des meilleurs au sein de l’organisation malgré quelques péripéties récentes.

---

allégeance — Elle devrait être unique lorsque dans les faits son allégeance est multiple ; il y a d’abord lui puis le culte d’Hecate. Longtemps a-t-il souffert de cette ambivalence, de ces révélations soudaines au terme de l’adolescence sur son identité. Malgré la supercherie révélée quant à ses origines, il a décidé de rester fidèle à Hecate – quoi faire sinon ? Néanmoins Ovide fait souvent passer ses propres intérêts avant Hecate, comportement qui a n’en point douter pourrait lui valoir des ennuis.  

---

anecdote 01 —  Il apprend tardivement que ses parents sont en réalité des étrangers. L’échange aura été fait quand il était à peine né et ce dans l’ignorance la plus totale des Ireneus. Ils ne savent rien mais lui l’apprends à dix-sept ans or l’idée ne le quitte jamais. Plus jeune, il avait bien noté quelques dissemblances avec les siens sans toutefois oser pousser ses investigations plus loin : après tout on ne ressemble pas forcément à ses géniteurs. L’explication tombe tardivement et le plonge dans un état de confusion pendant plusieurs jours. Toutefois l’heure n’est aux jérémiades, on attend de lui qu’il rapporte des informations, qu’il accomplisse son destin et ce pourquoi on l’a placé là. Depuis, ses rapports avec ceux qui lui ont donné son nom n’ont guère changé, il feint d’être ce fils promis pour eux et se complait dans cette situation. En parallèle et en dépit des avertissements du culte, il se met à remonter les traces de sa famille ; travail de longue haleine sans guère trop de résultats jusqu’à présent.

---

anecdote 02 — Cela fait des années qu’il cherche son âme sœur, conscient du fait que sans celle-ci il ne peut atteindre son potentiel ultime. Il sait que son objectif est purement matériel, néanmoins l’idée l’obsède plus qu’elle ne le devrait alors il fouine, croise le regard de ces étrangers où il espère trouver ses réponses. S’il a bien cru avoir mis la main sur sa chimère il y a de ça plusieurs mois, l’affaire s’est avérée être une énième déception. Cependant il ne perd pas espoir et continue de poursuivre ses investigations tel un forcené.  

---

anecdote 03 — Le culte est sa première famille, celle qu’il devrait placer au-dessus des autres. Cependant une partie de lui éprouve un certain ressentiment à l’égard de ceux qui l’ont arraché aux siens. On lui aura bien dit à plusieurs reprises que ses parents biologiques sont morts, il n’en croit rien. Un sentiment confirmé tout récemment après quelques découvertes auprès d’anciens membres. Néanmoins en dépit de tout ce qu’il a subit depuis son enrôlement, Ovide leur reste fidèle pour une raison méconnue – ou tout simplement parce qu’il a été élevé en ce sens. Il est le parfait petit soldat façonné de toute pièces, relativement docile et de surcroit un élément fiable. Trop embrigadé, il lui est compliqué de se rebeller comme il souhaiterait parfois le faire, et puis, pour aller où ? Il est lié corps et âme à Hecate que ça lui plaise ou non.

---

anecdote 04 — Son pouvoir a longtemps été une source de tracas pour le garçon car il le redoutait grandement à cause des maux de tête sévères dont il était l’objet. À croire que son propre don se retournait contre lui à chaque fois qu’il venait à s’en servir. Par la pratique ainsi que l’absorption d’herbes médicinales, il a finalement réussi à étouffer la douleur et sait à présent user de ses facultés. À ce titre il est d’ailleurs assez retors, tout particulièrement avec la sorcellerie qu’il aura apprise bien plus tard. La combinaison de ses pouvoirs- qu’il préférera à l’usage des armes - le rend d’ailleurs particulièrement redoutable en cas de combat.

---

anecdote 05 — 05. Il y a de ça plusieurs mois on lui a confié la tâche de surveiller la fille Demetrios, qu’il connaissait vaguement de loin pour évoluer dans des cercles similaires. Il avait pour objectif de l’approcher et de deviner si oui ou non elle appartenait aux ennemis du clan ; les arachne. L’affaire ne fut pas aisée car elle refusait ses appels à converser, tous comme ses tentatives de la séduire. Il a donc dû utiliser un philtre sur la pauvre fille avant d’essayer de lui arracher ce qu’il désirait tant. Néanmoins celle-ci était maline et probablement au courant de sa double identité. En danger, il en, parla à ses supérieurs qui prirent les mesures nécessaires : on la retrouva morte quelques jours plus tard. Officiellement il s’agissait d’un suicide, lorsqu’en réalité on l’avait poussé d’une fenêtre. Depuis Ovide sent comme une ombre dans son dos partout où il va, à n’en point douter il est persuadé que c’est le frère.

---