heaven in hiding (alexios)

âge & date de naissance — Vingt-cinq vagues, né au creux de l'année un vingt-sept juillet, l'orage accompagnant ses premiers cris comme un présage.

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origines — Il aura connu Atlantis, quelques mois seulement. Tristement connus comme les rois de cette contrée déchue, de nombreuses générations d'Okeanos ont foulé les terres atlantes avant lui. Toutes sauf lui.

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domicile — Le Kraken. Pendant un temps, il a habité à Koressia, avant l'Académie. Depuis, seul le célèbre navire abrite son quotidien et ses humeurs marines, malgré que ses valises se soient posées dernièrement sur les terres du nouvel Empire de la Nouvelle Atlantis, à Knossos, aux côtés de sa cousine.

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statut civil — Libre comme l'eau et le vent, comme la brise matinale et l'aurore boréale. Flamboyant par son célibat, s'il doit un jour prêter serment, ce sera à sa reine.

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activité — Pillard, bandit, voyou des contrées de la foudre, portant en aversion ces dernières. Timonier du Kraken, rôle confié par la confiance du paternel : la mission lui tient à cœur, et il ne faillira pas à la tâche.

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réputation — Surnommé l’œil de Glace, le borgne (ce qui n'est absolument pas vrai) ou plus familièrement "le connard à la glace" par les victimes de ses passages. Reconnu par la cicatrice qui lui barre l’œil gauche, vestige d'un combat avec un combattant aguerri, et par sa maîtrise redoutable de la glace.

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allégeance — En premier lieu à son père, son modèle, et au Kraken, ses frères d'armes. Mais sa véritable allégeance, ce pourquoi son cœur bouillonne, revient au peuple Atlante, dont il a été le prince et les restera, quoi qu'en dise les élus de foudre ou quelconque autre représentant d'une pathétique autorité.

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anecdote 01 — Alexios, c'est le type qui a un bon fond, mais qui ne sait juste pas comment s'en servir. Une volonté de fer pour contrer toutes les difficultés, et une loyauté à toute épreuve. Il est animé par des valeurs nobles, royales, tel le prince qu'il est, qu'il devrait être. Le roi qu'il pourrait devenir. Dévoré par l'ambition de reconquérir la couronne Atlante, il sait pourtant que si cela venait à se produire, il est loin d'être le premier sur la liste de succession. Pourtant, il est persuadé que parmi les Okeanos, il ferait le meilleur souverain. Préfère d'ailleurs nourrir ces idées en silence. Plus ou moins.

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anecdote 02 — Il est obsédé par les terres perdues, englouties par les flots. Plusieurs fois, dès qu'il a eu l'âge d'assurer son courage et de faire porter sa voix sur le bateau, il a proposé à son père de mener une escouade sur les anciennes contrées Atlantes, à la recherche d'un bout de terre, de vestige, de quelque chose. Seul Okeanos à n'avoir aucun souvenir de leur Royaume maudit, il rêve de palais de glace et de jardins verdoyants, où élémentaires, faune et flore aquatique vivraient en harmonie, et nourrit un certain complexe à n'avoir que son imagination pour le relier à ses origines, et à sa mère.

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anecdote 03 — Alexios n'a pas de tatouage. Pas d'âme-sœur. C'est un secret qu'il garde précieusement, et dont seul son père est au courant. Au fond, c'est sûrement ce qui fait qu'il ressent une profonde attache à Atlantis et à ses eaux troubles ; il n'y pense pas beaucoup, mais pense que l'âme liée à la sienne s'est perdue dans les victimes du Jugement. Sachant les a priori que peuvent accompagner cette condition, il garde précieusement le secret de son équilibre tourmenté.

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anecdote 04 — Pillant les villes des contrées orageuses sans scrupule, il ne cache pas son aversion pour la famille royale de la foudre ; criminel jusqu'au bout, se mettant à dos les fervents défenseurs de la pseudo-religion mise en place par les Keraunos, lui reste fidèle aux anciens dieux tel qu'on l'a éduqué, selon les traditions atlantes. A la répartition du butin, Alexios garde toujours une partie de son trésor pour les familles Antlantes dans le besoin qu'il croise lors de ses aventures, lui valant une certaine réputation positive au sein des anciens de son peuple.

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anecdote 05 — Conquérant, combattif, secret, têtu, discret, cérébral, calculateur, autoritaire, aventurier, impulsif, pédagogue, solitaire, franc, insensible, insomniaque, nerveux, tête-brûlée.

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27/04/1404 – Naissance d’Alexios.

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20/06/1404 – Jugement d’Atlantis, avant même de découvrir son propre pays, Alexios se voit être arraché à cette terre sacrée. Sa mère meurt dans les tentatives de sauvetage du Royaume et son père fuit aux côtés du reste de la famille vers les terres Olympiennes, endeuillé de la perte d’une femme, d’un frère et d’un foyer.

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08/1404 – Arrivée à Olympos. Si la plupart des Atlantes restent dans la ville portuaire d’Althéa où ils ont amarré, le père d’Alexios, Nikolaos, décide de se diriger vers la ville de Koressia, fuyant le déshonneur et les souvenirs. Alexios est séparé de ses cousins et sa famille se résume désormais à son père et ses frères et sœurs, grandissant loin de la première branche des Okeanos. Quelques mois plus tard, alors qu’il n’est même pas âgé d’un an, Alexios se retrouve à faire ses premiers pas sur la carcasse d’un bateau retrouvée et retapée par son père. Une nouvelle vie de danger et de piraterie au sein du Kraken s’offre désormais à eux, retrouvant ce qui les anime tous : la brise marine et les vagues déchainées de leurs anciennes contrées.

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1408 – Là où la plupart des enfants de son âge rejoignent des écoles primaires à leurs quatre ans, Alexios apprend les rudiments de la maitrise de l’eau et du reste de son éducation à bord du Kraken. Il découvre par la même occasion le code d’honneur des pirates ainsi que les lois qui régissent leur hiérarchie.

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1413 – Entrée d’Alexios à l’Académie d’Héraklion. Comme ses frères et sœurs avant lui, il passe sa scolarité à l’internat. Le manque de l’océan devient vite insoutenable, et il se distingue comme un garçon assez colérique, turbulent, qui n’a pas beaucoup d’amis en dehors des membres de sa famille et de quelques enfants Atlantes.

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1421 – Fin de la scolarité d’Alexios. Malgré l’obligation du service militaire, il retourne à bord du Kraken pour rejoindre sa famille. Les dernières années d’internat sans sa famille ont été des plus compliqués, et Alexios commence à nourrir une haine démesurée contre le Royaume d’Olympos et la famille Kenaros, dont la propagande tente de lui retourner le cerveau sur sa religion et ses origines. Très vite, il devient ennemi du Royaume de part sa condition de pirate, en plus d’avoir fui ses obligations militaires. Dès lors, il participe aux pillages des villes olympiennes sans réel scrupule, les mains sales et la répartie cinglante, neutralisant chaque être de foudre ou d’air se dressant contre son passage.

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1422 – Il a pensé à un retard, à une erreur, à peut-être une inattention de sa part. Il a attendu un an pour se faire à l’idée, pour accepter cette macabre conclusion. Pas de tatouage. Pas de petite goutte d’eau, nulle part. La vérité, s’il n’acceptera certainement jamais, il s’efforce de la cacher au reste du monde : demi-âme, demi-homme. Alexios n’a pas d’âme-sœur, certainement éteinte par les flots du Jugement dix-huit ans auparavant.

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1424 – Le mois de Mars aura fini d’enterrer le peu d’estime qu’il lui restait pour ce continent. A Althéa, il trouve un homme de foi en train de battre une jeune Atlante à mort, scandant à l’hérésie et au non-respect de la toute puissante religion des Keraunos. Après un combat acharné qui lui aura presque coûté son œil droit, Alexios exhibe fièrement le cadavre de l’homme au milieu de la place publique, planté dans un pique de glace. Il retrouvera le fils, désormais orphelin, de la pauvre victime de la folie des hommes, et lui accordera à partir de ce jour un partie de son butin à chaque pillage. La rumeur se répandant au sein de la communauté atlante d’Althéa, il partagera bientôt ses trésors avec tous les atlantes dans le besoin de la ville dès qu’il peut se le permettre.  

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Octobre 1429 – Il apprend l’enlèvement de sa cousine, et malgré qu’il ne soit pas particulièrement proche d’elle, Megara reste une Okeanos. Prenant cet évènement comme un affront personnel, il espère pouvoir en apprendre davantage en se rendant à la capitale le jour de l’hommage pour Rhéa. En plus de cela, l’attraction d’une si grande foule dans un seul endroit est une occasion parfaite pour piller les villages alentours ; Alexios ainsi que le reste de l’équipage se faufilent donc jusqu’au cœur des terres olympiennes pour décrocher le Graal. Cependant, les choses ne se passent absolument pas comme prévu. Attentat. Assassinat de l’héritier du trône. Extinction des Enfants d’Artémis et des Amazones. Et déclaration de guerre du roi d’Olympos. Pris de court par les évènements, Alexios se retrouve contraint à fuir et retrouve sa famille et sa cousine dans sa fuite vers Althéa.

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Novembre 1429 – Attaque d’Althéa, alors qu’Alexios a décidé de rester auprès du peuple Atlante et d’intégrer la Rébellion plutôt que de rejoindre le Kraken. Dans la bataille, il ne parvient pas à sauver ce presque-fils adoptif dont il s’occupe depuis près de six ans, et ça lui brise le cœur. Dans une colère sourde, aveuglé par la rage, il assassine sauvagement bon nombre de guerriers olympiens. Très vite, Alexios s’impose comme un des meilleurs soldats de la Rébellion, et assiste sa cousine notamment dans l’entrainement des volontaires. Il participe activement à la prise d’Orchomenos, désormais plus qu’appelé par son surnom, l’œil de Glace. On redoute autant qu’on admire ce combattant dévoué, déterminé à rendre à son peuple la gloire qu’il mérite. Malgré qu’il pense faire un meilleur souverain, Alexios tait ses ambitions et soutient Megara dans son couronnement à Knossos.

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24 Novembre 1429 – La défaite face à l’Armée olympienne dans la ville de Thèbes est un coup de massue pour Alexios. Gravement blessé au crâne et à la rotule pendant les six jours de combat, il se retrouve en convalescence sans savoir s’il pourra à nouveau se battre avec toutes ses capacités physiques un jour.

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Décembre 1429 – Toujours en difficulté physique, Alexios ne peut que suivre l’armée à l’arrière, et sa frustration de ne pas pouvoir participer aux combats le plonge dans une nervosité constante. Il n’approuve pas l’idée de négociations avec la couronne de foudre mais se plie au bon vouloir de l’Impératrice. Evidement, comme il le pensait, les choses ont vite dégénéré, et malgré sa condition, il se bat avec ses armes et sa glace pour défendre leur peuple. La victoire est un soulagement, mais Alexios sait que le répit n’est que de courte durée. Et il ne croit pas si bien dire. La frustration d’être encore incapable de venir en aide à ses soldats s’amplifie lorsqu’il les voit mourir d’une attaque surprise… de créatures. La nature est-elle également contre eux, désormais ? Quelque chose ne va pas, et Alexios le sent très bien.

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Janvier 1430 – Nouvelle année. Mariage lointain dont il entend parler ; en réalité, il ne se préoccupe que peu des alliances politiques et autres conflits mineurs qui régissent le continent. Seule la victoire Atlante compte désormais pour lui. Pour tous ses camarades qui souffrent depuis vingt-cinq ans. Pour ce gamin qu’il a sauvé, puis vu mourir sous ses propres yeux de la main d’un être d’air. Il est temps que les choses changent, et alors qu’il se remet doucement de ses blessures, certainement diminué à vie, sa détermination, quant à elle, n’a jamais été aussi poignante.

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