lamb to the slaughter (konstheo)

gloire éphémère. le portrait s’efface pour laisser parler les misères. héraklion et ses cercles, celui où les regalia ne faisaient point sens. myocarde en berne en voyant cette existence détruite par les castes enforcées par un système gourmand de pouvoir. la liberté sous leur faciès, emprunt d’un choix possible. la bourse s’épuise à chacun de ses passages, le cœur point plus léger après cet acte. impossible. celle souhaitant voir les enfants divins s’épanouissant sous le même soleil que les plus puissants. pion d’une partie d’échecs perdurant dans le temps, l’épouse qui étouffe dans la cité solaire. folie menaçante alors que l’exil n’est encore que son destin renouvelé. miséricorde pour l’une, consort qui n’aura point cette chance dans le futur proche. agenda reporté sous les augures d’héra. bouffée d’air parvenant à héraklion, si diffuse que l’enfant se sent renaître. l’annonce officielle affirme ses exactitudes. des obligations passées à travers. une priorité est fixée quitte à rendre la foudre colérique. rictus s’implantant sur le faciès de l’enfant terrible. celle désireuse de le voir réagir alors que sa présence sera nulle en cette après-midi. celle qui se garde bien de l’informer alors que les réminiscences se font cruelles. aussi longues que l’attente de la poupée après ce prince inexistant. perte de l’humanité pour devenir une représentation de la couronne. enfant d’héra à jamais éprise des airs, liberté factice offerte le temps d’une escapade. de son hommage tombe un orage. crinière de jais esquisse ce sentiment de liberté alors que la couronne la revêtit comme unique accessoire. poupée qui n’est que prisonnières des intrigues de cour, celle remplaçant la première épouse. si la première éclaire de sa stérilité, la seconde trouve la stérilité dans sa relation avec le prince. l’enfant s’élance dans le palais royal, lieu dont elle n’avait point trouvé la définition du mot foyer. l’œil affuté pour trouver sa proie, vestige de l’enfance auprès de son aigle. royal dont elle n’avait que le titre et l’apparat, l’enfant perdue sans l’égide de la matriarche. loin des montagnes de beoetia, loin de cette patrie où l’air est purifiée sous le patronnage d’héra. la silhouette se distingue. l’admiration sur le faciès de l’enfant, nymphe apprentie devant la matrone de la famille. sa famille. « mère, je suis ravie de votre présence à héraklion ! » myocarde ravivé en l’espace d’une unique seconde. simple esquisse d’un temps auprès de sa famille capable de raviver son combat perpétuel au palais pour la survie de leur clan. le moindre faux pas pouvant devenir mortel.  


@konstantia anemos